Projet enfants des rues au Sénégal

« Un réveil d’enfants, c’est une ouverture de fleurs. » Victor Hugo

Un jeune couple, elle une suissesse du canton de Neuchâtel et lui sénégalais sont partis s’installés avec leur famille au Sénégal. Il s’engage dans un projet au service des jeunes de la rue qui le plus souvent sont des anciens talibés ayant fui leur école coranique et qui sont en rupture avec leur cellule familiale.

Pourquoi un tel projet ?

Talibé vient de l’arabe talib, qui signifie disciple, élève. Le talibé est donc un élève fréquentant un daara (école coranique), pour y apprendre le coran. Au Sénégal, le talibé est généralement un garçon âgé de 5 à 15 ans, issu d’une famille pauvre souvent rurale, confié par ses parents à un maître coranique (ou marabout) afin que celui-ci se charge de son éducation religieuse. En contrepartie, le talibé doit s’acquitter des travaux domestiques, et est généralement contraint à mendier dans les rues afin de subvenir à ses besoins et aux besoins de son maître et de sa famille. En 2010, le nombre de talibés au Sénégal était estimé à 50 000 par l’ONG Human Rights Watch et à plus de 100 000 enfants en 2019. Un grand nombre de talibés sont aujourd’hui issus du trafic d’enfants organisés par de faux marabouts plus motivés par l’enrichissement personnel que par l’éducation des jeunes. Un talibé est exclu de tout système de santé, d’hygiène et d’éducation. Il peut rester de nombreuses années sans revoir ses parents et manque totalement d’amour.

Quels objectifs ?

La mission est d’endiguer la problématique des enfants des rues au Sénégal. Nous mettons à ce titre tous nos efforts au profit de la prévention, de la protection et la réinsertion des enfants en danger. Nos collaborateurs ont commencé à développer le projet avec plusieurs objectifs.

  • Créer des perspectives pour un avenir meilleur.
  • Retirer les enfants de la rue et les aider à retourner dans leur famille.
  • Ouvrir un centre d’accueil pour ceux qui sont rejetés et qui ne peuvent pas retourner dans leur famille.
  • Aider les jeunes à avoir un accès à la scolarisation et à une formation professionnelle.
  • Travail de sensibilisation auprès des familles.
  • Développer les relations avec les autorités locales (Chef de quartier/village, mairie…).
  • Création d’une association locale.

Les dons pour le projet sont les bienvenus (mention : Sénégal).